Autrefois, la médecine était magique et morale. Elle donnait à l’individu, forcément fataliste, par nature et par culture, une explication de la maladie et un traitement accessible à ses connaissances et compatible avec sa vision du monde. Au fil du temps, elle est devenu de plus en plus instrumentale et de moins en moins éthique, technologique et « dangereuse », performante mais faillible. Son discours très élaboré mais peu accessible, éblouit et menace.